Le fosse entre les personnes, l'économie et l'environnement en perspective
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La crise sanitaire a marqué un tournant dans la façon dont nous envisageons le bien-être de nos collaborateurs
Aujourd’hui, de plus en plus d’organisations fondent leur politique sur des critères ESG. Elles tentent de se réinventer et de s’améliorer dans un monde de l’entreprise qui accorde une priorité croissante aux besoins sociaux et environnementaux et où la durabilité est devenue la clé de la transformation des entreprises.
Ces dernières années, il est devenu de plus en plus évident que le développement durable n’est pas un élément ou une aspiration isolée, mais qu’il fait partie d’une responsabilité complexe qui s’inscrit dans l’ADN d’une entreprise. Donc :
- La durabilité doit être le principe de base qui sous-tend les indicateurs clés de performance, les conditions de travail et les stratégies d'investissement.
- Les normes ESG ou ODD constituent un bon point de départ et une bonne boussole pour l'engagement.
- Cependant : ce sont les actions et les efforts au quotidien, fondés sur une politique structurelle de bien-être, qui déterminent l’efficacité de cet engagement à long terme.
Investir dans la people sustainability est payant
Une enquête révèle que les collaborateurs des organisations qui s’engagent en faveur de la people sustainability éprouvent une plus grande satisfaction au travail, sont plus productifs, moins susceptibles de quitter leur emploi et plus à même d’atteindre leurs objectifs de carrière. En outre, 86 % des organisations du monde entier sont « d’accord » ou « tout à fait d’accord » pour dire que leurs résultats environnementaux ou économiques se sont améliorés après avoir investi dans la people sustainability. Si vos collaborateurs bénéficient d’un soutien adéquat, cela a un effet positif sur votre activité.
Aujourd’hui, même si les organisations sont confrontées à des budgets en baisse et à une inflation en hausse, l’implication de leurs collaborateurs est primordiale. Surtout dans la période d’incertitude que nous traversons actuellement, l’attention que l’on porte au bien-être de ses collaborateurs se traduit par d’énormes avantages en termes de productivité, de collaboration et de motivation.
Une étude récente de SAP révèle que plus de 86 % des dirigeants pensent qu’investir dans le développement durable des personnes permet d’obtenir des résultats positifs en matière de durabilité économique et environnementale. Un rapport de McKinsey indique que 83 % des dirigeants de la suite C estiment que d’ici cinq ans, les programmes ESG contribueront davantage à la valeur actionnariale que ce n’est le cas actuellement. Le fait de placer l’humain au cœur de la stratégie de l’entreprise permet d’améliorer l’innovation, la résilience et la collaboration et d’accélérer les performances et les progrès.
Quatre types de bien-être
Pour avoir un impact, une politique de bien-être doit prendre en compte quatre dimensions : le bien-être mental et émotionnel (se connaître soi-même, être capable de gérer le stress et les revers, être flexible), le bien-être physique (connaître son état de santé), le bien-être social (être en contact avec ses collègues, ses amis, sa famille, la société), et le bien-être financier (avoir des finances saines et être capable de faire face aux défis financiers).
Cela ne sert à rien de se concentrer sur les trois premiers si on ignore le quatrième. La pandémie et la crise énergétique nous ont appris que le bien-être financier est essentiel. Vous pouvez prendre toutes les initiatives que vous voulez : si les gens s’inquiètent parce qu’ils ne parviennent pas à payer leurs factures, c’est peine perdue. Pour plus d’informations, lisez notre rapport des tendances. b-tonic.be
Pour aider vos collaborateurs à faire les bons choix financiers, Baloise a développé une plateforme en ligne : gonna.be. Ils peuvent par exemple faire une simulation pour savoir ce qu’il adviendrait de leurs revenus s’ils devaient être victimes d’un accident ou d’une maladie.